23 juin 2006

Les établissements

Conseil d’administration : refusons une nouvelle précarisation des personnels de vie scolaire.

Afin de remplacer les surveillants arrivés en fin de délégation, le dernier conseil d’administration de cette année scolaire proposera à l’ordre du jour le recrutement de personnels de vie scolaire : contrats aidés (Emploi Vie Scolaire prévus par la loi de cohésion sociale) ou Assistants d’Education.
En premier lieu, nous pourrons rappeler pourquoi nous continuons à exiger le maintien du statut de Mi-Se plus protecteur que le statut des Assistants d’Éducation. De surcroît, les contrats d’emplois vie scolaire constituent une nouvelle dégradation par rapport aux contrats d’assistants d’éducation (recrutement par contrat de 6 mois, temps de travail supérieur pour un salaire inférieur
Tableau comparatif des statuts

En second lieu, ces recrutements ne permettent plus à l’établissement de confier ces missions de vie scolaire à des étudiants, soucieux des missions éducatives, car leur perspective était souvent d’intégrer l’Éducation nationale.

Il faut demander à voter séparément le recrutement des Emplois Vie Scolaire et celui des Assistants d’éducation.

• Pour les emplois vie scolaire, nous devons convaincre les autres membres du conseil d’administration de voter « contre » avec nous en raison de l’extrême précarité de ces contrats qui remplacent les anciens CES (Contrats Emploi-Solidarité) et de l’absence de garantie quant à la qualification requise.

• Pour les Assistants d’Éducation , nous devons vérifier la durée et les missions inscrites dans chaque contrat ainsi que le temps de travail proposé. Nous pouvons demander des améliorations (recrutement pour trois ans au lieu d’un, droits pour concours ou examens équivalents à ceux des Mi-Se...) et bien veiller à ce que les missions soient clairement définies. Une abstention ou un refus de vote nous éviteraient ensuite de cautionner un statut que nous avons toujours dénoncé.

Si le chef d’établissement refuse de séparer les deux votes, nous ne pourrons pas voter positivement et accepter d’accroître la précarité dans nos établissements.