DECLARATION DU SNES et du SNESup-FSU

Nous remercions les personnels du rectorat pour l’ensemble des documents fournis. Nous attirons l’attention du rectorat sur la forte attente des personnels au niveau des salaires et faisons le constat que le système d’avancement actuel est particulièrement injuste et inefficace. Injuste, parce que les inspecteurs comme les chefs d’établissement montrent par leur notation qu’il est impossible de trouver 20% de collègues justifiant d’un avancement à l’ancienneté. Inefficace, parce que les problèmes de motivation que cet avancement différencié est censé résoudre, ne sont pas réglés. Nous revendiquons un avancement au rythme le plus favorable pour tous et dans un premier temps la disparition de l’avancement à l’ancienneté. Le ministre de la Fonction publique a fixé un calendrier ; reste à prendre en compte les revendications des personnels.
En ce qui concerne le mouvement inter-académique, les élus du SNES se félicitent que le rectorat les ait entendus et accepté de rappeler tous les stagiaires qui avaient fait de très nombreux vœux incluant les DOM. A ce jour, le ministère refuse de revoir les situations des collègues affectés dans les DOM sous prétexte que ces académies sont déficitaires et que les collègues sont responsables de leurs vœux. Dans l’académie de Lille, il reste une dizaine de stagiaires affectés dans les DOM, dont un collègue d’histoire-géographie qui souhaiterait une réaffectation. Cette situation confirme que la décision prise par le rectorat de ne pas toucher aux vœux des collègues, décision de surcroît soutenue par toutes les autres organisations syndicales, n’est pas une bonne décision et ne peut que nous inquiéter.
En outre, de nombreux stagiaires ont été affectés en dehors de Lille, soit dans leurs vœux, soit en extension. Certains ont demandé des révisions d’affectation.
Face au refus du ministère de revoir ces situations à titre définitif comme à titre provisoire, nous espérons l’intervention du rectorat.
En conclusion, le bilan des entrées et des sorties montre que le nombre de postes installés dans les établissements est très insuffisant. Pour nos disciplines, ce sont 400 collègues supplémentaires qui vont se retrouver en zone de remplacement. Le ministre aura beau jeu de signaler que le nombre des collègues qui ne sont pas devant élèves, a encore augmenté et qu’en conséquence, il pourra réduire les recrutements prenant appui sur de savants calculs pour gloser sur la non présence des enseignants devant les élèves. Nous demandons au recteur d’augmenter les moyens alloués aux établissements afin que leur fonctionnement soit amélioré et que les collègues aient des postes complets au lieu de la multiplication des compléments de service. La situation nous semble particulièrement critique en Lettres modernes. En revanche, en mathématiques, (discipline de Messieurs MESSAOUI et SAHLI), les besoins ne seront pas tous satisfaits.
Il reste la loi adoptée par le Parlement sur l’Education nationale. Comme enseignants et comme citoyens, nous ne comprenons pas les consignes données aux forces de l’ordre et condamnons les violences policières qui ont eu lieu, en particulier dans notre académie, le jeudi 7 avril. Le président de la République avait annoncé une loi pour rassembler le pays autour d’objectifs prioritaires. En lieu et place, le ministère a refusé la concertation et le gouvernement a choisi une voie parlementaire qui a abouti à l’adoption de cette loi par les élus d’un seul parti politique. Les lycéens qui n’ont jamais été ni associés, ni entendus, ont poursuivi leur mouvement et n’ont obtenu comme réponse que mépris et violence. Comment un pays qui s’est réjoui le 21 avril 2002 de voir sa jeunesse se mobiliser pour défendre la démocratie peut-il supporter de la voir trois ans plus tard à ce point méprisé ?
Le Conseil constitutionnel vient d’invalider deux articles de cette loi, les articles 7 et 12. Le ministre ne peut considérer que la voie réglementaire lui permettra de passer outre. Il doit négocier les circulaires d’application, si la sagesse du retrait de cette loi ne l’emporte pas.
Enfin, le lundi 16 mai, le gouvernement prétend assurer le financement de la solidarité par une mesure vexatoire et humiliante : imposer aux les fonctionnaires une journée de travail supplémentaire sans rémunération. Il n’a toujours pas expliqué ce qu’il reverserait à ce titre et d’où viendrait l’argent. Il est encore temps de revenir sur cette décision. Nous sommes persuadés que l’intelligence et la raison peuvent encore guider l’action politique !

ELECTIONS à la CA NATIONALE


Du lundi 9 mai au vendredi 27 mai se dérouleront les élections à la CA nationale du SNES. Il s’agit, pour les syndiqués, de choisir l’orientation de leur syndicat pour les 2 années à venir ainsi que le responsable de leur catégorie. 4 listes se présentent au suffrage, il est indispensable que tous les syndiqués participent à ces deux votes. Que ce soit en vote isolé ou en vote de S1, chaque syndiqué doit s’exprimer, nous comptons sur toi.

LOI FILLON et LUNDI DE PENTECOTE


Pour marquer notre volonté de voir abroger cette loi, le Congrès du SNES a proposé une journée de grève et de manifestation dans la deuxième quinzaine de mai, quand toutes les académies seront rentrées, date qui pourrait être celle du lundi de Pentecôte. Nous refusons cette journée de travail obligatoire parce qu’il s’agit d’une manœuvre pour augmenter le temps de travail des salariés qui seront les seuls à contribuer, alors que les employeurs ne verseront que la moitié des salaires qu’ils auraient dû verser. Mesure injuste puisqu’elle ne règlera rien du problème de la dépendance, ne contribuera pas à lutter contre le chômage (si les chômeurs retrouvaient un emploi, la question serait très largement réglée !)
Mais, durant cette journée, comme lors des autres journées interprofessionnelles, il faudra exprimer clairement nos revendications propres.


Tableau des promotions

PROMOTIONS D’ECHELON DES CERTIFIES AU GRAND CHOIX (30% des effectifs promouvables) 2004-2005

ECHELONBAREME DU DERNIER PROMUANCIENNETE DE CORPSANCIENNETE GENERALE DE SERVICESDATE DE NAISSANCE
4e/5e 76,00 6 ans 1 jour 5 ans 20/04/1974
5e/6e 79,00 7 ans 1 jour 7 ans 17/03/1971
6e/7e 81,50 11 ans 1 jour 11 ans 17/11/1970
7e/8e 83,50 12 ans 1 jour 12 ans 31/03/1970
8e/9e 85,40 15 ans 1 jour 15 ans 15/08/1968
9e/10e 87,70 19 ans 1 jours 19 ans 29/09/1963
10e/11e 89,90 20 ans 1 jours 21 ans 03/10/1956

PROMOTIONS D’ECHELON DES CERTIFIES AU CHOIX (5/7 des effectifs promouvables) 2004-2005

ECHELONBAREME DU DERNIER PROMUANCIENNETE DE CORPSANCIENNETE GENERALE DE SERVICESDATE DE NAISSANCE
5e/6e 75,50 8 ans 1jour 8 ans 24/04/1974
6e/7e 78,50 9 ans 1 jour 9 ans 23/01/1966
7e/8e 80,00 7 ans 1 jour 8 ans 17/01/1959
8e/9e 81,60 9 ans 1 jour 26 ans 9 mois 23 jours 14/11/1957
9e/10e 83,80 34 ans 3 mois 7 jours 12/10/1952
10e/11e 85,80 22 ans 1 jours 22 ans 13/06/1947

Résultats « définitifs » après le déblocage des postes gelés (annonce faite le 7 juin en CAPA)