Le 1er Mai dernier a montré la vigueur de la riposte populaire . Il a montré la volonté et la capacité unitaire des organisations syndicales, des associations et des partis de Gauche à se rassembler pour s’opposer aux idées de Le Pen et affirmer une volonté de défense des revendications et de changement social.

Si le deuxième tour des élections a permis de faire barrage au Front National, nous savons tous que les choses ne peuvent en rester là, et qu’il nous faudra affronter d’autres difficultés. La permanence d’un vote F. N. élevé, la réaction des électeurs vis à vis des partis de la « Gauche Plurielle », l’importance de l’abstention sont autant de signes de difficultés de notre société. Les causes en sont profondes, et la situation nous semble assez grave pour que nous recherchions ensemble les conditions du renouvellement d’idées et de transformations sociales, dans le respect des opinions, des choix et des statuts de chacun.

La F.S.U. estime qu’il faut mettre en œuvre les conditions de débats les plus larges possibles, et elle souhaite le faire dans un cadre ouvert à toutes les forces du mouvement social et politique de progrès, au-delà des désaccords qui existent entre nous. Une des raisons des blocages actuels tient, selon nous, à la difficulté d’entendre et de prendre en compte les aspirations et les difficultés des citoyens et des travailleurs.

Nous proposons deux thèmes de débat pour une première rencontre : la précarité et les retraites. Bien entendu nous sommes ouverts à toute autre proposition, comme nous le sommes à d’autres initiatives.

Nous espérons qu’il sera possible de lancer un appel très large, et nous vous proposons une première réunion le

jeudi 16 Mai à partir de 18h au local F.S.U. de Villeneuve d’Ascq 38 bd Van Gogh.

Si cette première démarche était couronnée de succès, nous proposerions d’en programmer d’autres, mais à un niveau plus décentralisé.
 
Lille le 7 Mai 2002