L’ « évaporation » de 800 MI SE, pendant l’année 2003/2004 (démission, retraits de délégation) dont les postes ont été transformés en postes d’assistants d’éducation, ne nous donnaient pas ce même nombre de postes occupés par des intérimaires, les autres années et donc, vacants pour le mouvement. Un mouvement nécessite une pompe d’amorce importante pour que les personnels puissent muter. Ce mouvement s’est donc fait avec seulement 180 postes vacants comme amorce, au lieu de 800.
D’autre part, un vent de panique a soufflé sur les personnels (crainte de perdre son poste en cas de mutation ? résignation face à la multiplication des assistants d’éducation ?). La grande majorité des MI hommes et femmes, ainsi que près de 50 % des SE ne demandaient que leur maintien.
Le mouvement s’est donc retrouvé bloqué pour la deuxième année, et la majorité de ceux qui souhaitaient muter se sont retrouvés maintenus sur leur poste. De même, dans un premier temps seuls 6 SE sont devenus MI (2 hommes, 4 femmes). Une trentaine de SE stagiaires se retrouvent encore sans poste pour l’instant.

Les services du rectorat vont continuer les prochains jours à balayer les postes qui se découvrent (démissions, réussite aux concours) pour régler les situations les plus criantes, surtout les SE stagiaires sans poste.

Nous avons obtenu que le rectorat regarde avec plus de bienveillance que les années précédentes le cas des surveillants maintenus alors qu’ils ne le souhaitaient pas (il leur faudra d’urgence faire une demande de réaffectation auprès du recteur par la voie hiérarchique). Nous avons fait lever quelques avis défavorables à des SE qui souhaitent devenir MI, et fait accepter l’idée de revoir le cas des SE qui souhaitent devenir MI et n’ont pas eu satisfaction. Le Snes étant très inquiet de voir des postes de MI pourvu par de jeunes assistants d’éducation plutôt que par des ex-SE déjà chevronnés. L’administration nous a suivi sur ce terrain.

Dès le 2 juin, des courriers ont été envoyés à tous les surveillants à jour de leur cotisation syndicale, idem pour ceux qui nous avaient sollicités. Nous avons également envoyé des courriers aux jeunes stagiaires qui ne connaissent pas encore l’efficacité du Snes.

Nous répondons au téléphone depuis jeudi 3 juin à tous les surveillants qui nous interrogent, mais il faut bien se souvenir que votre syndicat a besoin de votre adhésion pour mettre en œuvre la logistique que vous lui connaissez. Nous ne sommes pas une société de service, subventionnée par l’état ou des fonds privés. Seul votre engagement sur le terrain et par le biais d’une adhésion nous permettra de continuer à nous battre pour sauver la catégorie des Étudiants Surveillants.