29 septembre 2017

Les établissements

Courrier du recteur sur la création d’options en vue de la rentrée 2018

Par un courrier en date du 6 septembre, le recteur s’est adressé aux chef d’établissement afin de les inviter à proposer des enseignements facultatifs prévus par le texte qui « assouplit » la réforme du collège (à consulter ICI), en vue de modifier « l’offre de formation linguistique » à la rentrée 2018.

Nous vous engageons à solliciter votre chef d’établissement pour connaître ses intentions sur l’évolution des options qu’il/elle proposera dans le cadre de la DGH 2018 à répartir en janvier/février, et sa réponse attendue au plus tard le 6 octobre  :

 Ouverture-réouverture éventuelle d’une bilangues en Sixième (la clause de continuité avec le CM2 a été supprimée).

 ouverture-réouverture d’un enseignement de Langues et Cultures Européennes dans l’une des LV ou Langues régionales enseignées dans l’établissement (pas plus de 2H, c’est l’ancienne « euro », mais possible dorénavant dès la 5e).

 ouverture possible d’une forme de DNL en LV ou LR (pas plus de la moitié de l’horaire de l’enseignement concerné).

 Rétablissement partiel de l’horaire de LCA avec 1 heure maxi en Cinquième, 3 heures en Quatrième et en Troisième. La clause liant LCA et EPI a été supprimée.

L’ANALYSE DU SNES-FSU ACADEMIQUE

 L’ouverture d’options doivent être intégrée à la carte académique des langues, et non reposer sur la seule volonté du chef d’établissement. C’est le CA qui sera décisionnaire de la répartition de la DGH en janvier février.

 Nous attendons que le rectorat attribue des moyens spécifiques pour les ouvertures/réouvertures, afin que les collègues ne soient pas placés en situation de concurrence : nous rejetons une autonomie de moyens qui favorise le chantage au poste. Sans ces moyens, les collèges publics continueront à pâtir de la concurrence avec l’enseignement privé.

 Nous accueillons favorablement un assouplissement qui permet de rétablir les options fermées par la réforme du collège, mais nous dénonçons les volumes horaires à géométrie variable et qui ne permettront pas de retrouver, par exemple, les bilangues d’avant la réforme, l’horaire étant plafonné à 2H (au lieu de 3 avant 2016).