Après l’annonce du plan Peillon concernant la refondation de l’éducation prioritaire (janvier 2014), le Snes avait obtenu des engagements ministériels sur la répartition à parts égales de la part modulable de l’indemnité spécifique Eclair, engagement pris pour la fin de l’année scolaire 2013-2014 déjà.
En mai 2015, nous avons rappelé à Mr le Recteur cet engagement, et un courrier a été envoyé aux chefs d’établissement.

Les Conseils d’Administration étant convoqués en fin d’année, nous avons de nombreux retours de collègues qui se sont vus opposer une fin de non-recevoir sur la répartition, voire qui n’ont pas eu droit en CA à la présentation des « modalités de mise en œuvre des activités, missions ou responsabilités particulières mentionnées à l’article 3, dans la limite de l’enveloppe déléguée par le recteur d’académie » (Décret n° 2011-1101 du 12 septembre 2011, art. 5).
Les chefs d’établissements interrogés par nos représentants affirment qu’ils ont simplement été invités à relire ce décret, sans autre consigne.
Nos collègues ne comprennent pas que les engagements pris au plus haut niveau ne soient pas tenus, concernant ce dispositif Eclair qui laisser place à une éducation prioritaire refondée au moins dans son régime indemnitaire, à l’opposé d’une prime dont les effets sur la cohésion d’équipe ont été désastreux, et reconnus depuis par l’Administration.
C’est pourquoi le SNES-FSU interpelle à nouveau Mr le Recteur sur cette question, afin qu’il ne retienne que les « décisions individuelles d’attribution de la part modulable aux personnels » qui permettent à tous les personnels concernés d’être indemnisés à égalité.