18 mai 2014

Carrière et mutations

Pourquoi faut-il des élus paritaires ? La preuve par le SNES-FSU - chapite mutations

2622 participants au mouvement intra, 397 modifications de barèmes, la plupart émanant des propositions / vérifications des élus du SNES-FSU. Chaque modification aura une incidence sur le résultat des affectations (prévues mi juin).

563 SMS, 612 mails, 868 courriers sont partis à l’issue de la réunion, après interventions et vérification minutieuse.

Le 4 décembre, votez pour les commissaires paritaires du SNES-FSU, c’est la garantie d’un travail efficace, respectueux des droits des personnels et de la transparence des opérations de gestion de carrière

Déclaration préalable à la vérification des barèmes intra

Aucun autre syndicat n’a fait de déclaration préalable

Ce groupe de travail se tient à la veille d’une grève nationale et intersyndicale dont la plupart des organisations ici présentes sont partie prenante. Nos revendications concernent les salaires, les conditions de travail et l’emploi. Et ce que nous allons traiter aujourd’hui est en lien avec ces thématiques : en effet, sur les 2622 participants, 1931 demandent volontairement une mutation dans le but d’améliorer leurs conditions de travail.

Sur ces 2622, beaucoup auraient pu obtenir l’un des postes réservés aux stagiaires 18 h. Nous condamnons ce gel des postes pour plusieurs raisons :

 d’abord parce que notre position est et a toujours été d’affecter les stagiaires sur le service de leurs tuteurs, car ils ne doivent pas être utilisés comme moyens d’enseignement, mais considérés comme futurs titulaires en formation

 ensuite, parce que ce dispositif est notamment réservé aux concours exceptionnels, autrement dit pour des personnels qui n’ont jamais véritablement bénéficié de formation hormis celle reçue sur le tas pour ceux qui ont choisi de faire un stage 6 h, ce qui n’a pas été le cas de tous.

 Également, parce que remettre les stagiaires à temps partiel était un engagement du ministre qui ne doit pas souffrir d’exceptions.

 Enfin, parce que les résultats aux concours commencent à tomber et que les postes de stagiaires bloqués ne seront pas occupés : il est encore temps de débloquer des supports dont nous savons tous pertinemment qu’ils ne seront pas pourvus.

Concernant les autres points, nous aurons l’occasion de revenir sur la bonification agrégée quand nous aurons communication du projet d’affectation. Pour l’heure, elle concerne 187 participants dont 69 sont déjà en lycée. Nous réitérons notre critique d’une bonification surdimensionnée qui essentiellement est utilisée pour changer de lycée et non pas pour qu’un agrégé parvienne en lycée. Pour nous, elle devrait être réservée aux agrégés qui ne sont pas actuellement en lycée.

La bonification TZR est elle réservée aux TZR de l’académie de Lille, nous avions demandé qu’elle soit accordée également aux TZR qui arrivent d’ailleurs : nul risque de déséquilibrer le mouvement, sachant que 14 personnels seraient concernés sur l’ensemble des 710 TZR participant au mouvement. La donne n’est pas la même pour les 32 en reconversion, concentrés sur peu de disciplines, qui ont droit à 1000 pts y compris sur les établissements précis. Le SNES réitère sa demande d’une bonification qui ne soit valable que sur un vœu large.

Enfin, si le nombre de mesures de carte scolaire a diminué (88 nouvelles), 97 anciennes MCS tentent de récupérer un poste qui a été supprimé précédemment. Nous n’avons pas compris que ces collègues ne puissent pas bénéficier de l’élargissement des 1500 pts sur le vœu GEO alors que vous avez mis cette possibilité pour les MCS 2014 : en effet, c’est inutile pour eux, dans la mesure où ils ont la certitude d’avoir le poste le plus proche de leur ancienne affectation, cela pourrait même être dangereux car le vœu GEO est ordonné et pourrait les recaser plus loin que l’élargissement concentrique habituel.

Au passage, nous comprenons bien que le logiciel est calibré à Toulouse, mais ce n’est pas pour autant que nous devrions dépendre de la technique : si des FPM sont mises en place, c’est justement pour vérifier et au besoin corriger les effets mécaniques de l’algorithme. Et nous souhaitons que ce soit bien le poste le plus proche de l’ancienne affectation qui soit attribué, sans prendre en compte le type d’établissement.

Pour terminer, nous sommes demandeurs d’un groupe de travail sur la façon dont seront affectés les stagiaires à la rentrée, comme de la détermination du barème académique : pour la première fois en effet, une bonne partie des stagiaires ne passeront pas par la phase interacadémique.