2 février 2013

Les personnels

Stagiaires à la rentrée 2013 : l’usine à gaz !

Stagiaires 2013 : l’usine à gaz !

2 concours auront lieu au cours de cette année scolaire :
 la première session rend son verdict actuellement avec les premiers résultats d’admissibilité (et les chiffres sont inquiétants : à peine plus d’admissibles que de postes aux concours en maths, et même moins en éducation musicale ou lettres classiques. Combien en restera t-il après les oraux de juin ?). Ces stagiaires seront affectés dans des conditions identiques à celles de cette année : 3 h de décharge seulement pour compenser une journée de formation hebdomadaire. Le rectorat a d’ores et déjà prévu de bloquer les 400 supports occupés cette année par les stagiaires et en recherche d’autres en prévision d’une hausse possible de 50 % du nombre de lauréats.

 La 2e session va s’étaler sur 2 ans : un écrit en juin 2013, un oral en juin 2014, au cours d’une année où le stagiaire devrait également valider sa 2e année de master (M2) et, s’il est volontaire, effectuer un stage en responsabilité de 6 h rémunérées comme un mi-temps de contractuel. Comme les résultats ne seront proclamés que mi-juillet 2013 et parce qu’il n’est pas possible d’envoyer des étudiants dans d’autres académies, nous devrons être en capacité d’absorber tous les admissibles qui voudraient un stage de 6 h, sans avoir aucune idée à l’avance de leur nombre et des disciplines. Préventivement, le rectorat a donné des moyens en heures supplémentaires aux établissements, les HSA pouvant être transformées le cas échéant en blocs de moyens provisoires susceptibles de recevoir un M2. Dans le cas contraire, les HSA devront être réparties dans l’établissement ! Mais il pourra aussi s’agir de compléments de service actés en conseil d’administration, le titulaire sera alors en mesure de carte !!!

Le SNES-FSU dénonce un procédé qui revient à :

 entretenir et même développer la précarité (si les recrutements étaient vraiment une priorité, il faudrait rétablir de véritables pré-recrutements, à l’instar des IPES dans les années 70 -80),

 remettre en cause le master, diplôme universitaire, et un concours de recrutement exigeant en faisant mener tout de front aux admissibles,

 considérer des stagiaires comme des moyens d’enseignement, affectés « dans la mesure du possible » à proximité des centres de formation, en essayant d’éviter les ECLAIR,

  bloquer le mouvement intra des titulaires en gelant des postes et des blocs d’heures, sans être assurés en plus qu’il y aura des stagiaires pour les occuper !