Comme décidé en conseil syndical Langues vivantes début octobre, le SNES de Lille a posé au CTA du lundi 22 octobre la question des épreuves orales de langues vivantes au baccalauréat session 2013. Il a été le seul. Ces épreuves, dans l’état actuel des choses, sont une arme contre la baccalauréat, dans la mesure où elles ajoutent une part substantielle de contrôle maison - ce que nous condamnons- qui plus est sans aucun cadrage d’aucune sorte . Outre les attaques contre le contrôle final, il faut ajouter le poids pris à l’interne par l’évaluation sur le temps de l’apprentissage, la charge de travail considérable et bien sûr les pressions tant de la hiérarchie, que celles des parents et des élèves eux-mêmes.

Le recteur s’est engagé à faire remonter nos demandes d’un cadrage national au ministère. Le SNES national sera reçu en audience ministérielle pendant les vacances.

Pour pouvoir être entendus, il nous faut absolument faire savoir sur le terrain que nous ne sommes pas d’accord avec les épreuves, définies par le précédent gouvernement et maintenues à ce jour telles qu’elles par V. Peillon et donc :

– signer et faire signer la pétition nationale SNES-APLV par tous les collègues

http://www.snes.edu/petitions/index.php?petition=24

– faire voter des motions dans les CA de la fin de semaine ou du mois de novembre (modèle à adapter ci-dessous)

– à adresser une lettre collective aux IPR et IG (voir ci-dessous)

– à alerter localement les fédérations de parents d’élèves sur tous les dérapages et dysfonctionnements prévisibles. Un certain nombre d’établissements l’ont déjà fait et les parents partagent nos revendications en matière de cadrage national.

Continuez à nous faire remonter vos actions, vos motions…