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LYCEE MONTEBELLO LILLE Grève jeudi 22 septembre au lycée Montebello de Lille : les enseignants disent non au travail gratuit.
Réunis en assemblée générale, ce jeudi 22 septembre, les enseignants du lycée Montebelllo ont majoritairement décidé de débrayer ce jour quelques jours avant la grève nationale unitaire du 27. Les sections syndicales ont appris que les enseignants devraient assurer des heures de cours supplémentaires sans être payés. Potentiellement, c’est plus de 10 % d’augmentation du temps de travail de plus par semaine qui pourraient être imposées aux enseignants sans la moindre contrepartie et pour le même salaire ! Pour ce faire, la direction s’appuie sur une circulaire de l’Académie de Lille publiée en avril 2011 qui modifie le calcul du temps de travail des enseignants, circulaire qui n’existe nulle part ailleurs en France. Il est inadmissible qu’il y ait deux poids et deux mesures, un mode de calcul du temps de travail pour les enseignants dans l’Académie de Lille et un autre pour le reste du pays. Alors que les enquêtes du ministère de l’Education estiment déjà à plus de 40 heures le temps de travail hebdomadaire des enseignants (cours, préparations, corrections, réunions, etc.), nous refusons de travailler plus. Quel salarié du public ou du privé accepterait de travailler gratuitement sans réagir ? Nous refusons de faire les frais de la politique d’austérité du gouvernement qui supprime des postes à tour de bras dans les services publics. Nous demandons l’abandon de cette circulaire rectorale, des moyens suffisants pour assurer aux élèves l’intégralité des cours auxquels ils ont droits, des conditions de travail qui permettent de remplir notre mission de service public.
Lycée Mousseron et Jurénil de Denain Communiqué de presse :
Grève jeudi 22 septembre au lycée Mousseron de Denain :
les enseignants disent non au travail gratuit.

Réunis en assemblée générale, ce mardi 20 septembre, les enseignants du lycée
Mousseron et Jurénil ont majoritairement voté la grève pour le jeudi 22 septembre
sans attendre la grève nationale unitaire du 27.
Lors d’une rencontre avec le chef d’établissement, les sections syndicales ont appris
que les enseignants devraient assurer des heures de cours supplémentaires sans être
payés, faute de moyens.
Potentiellement, c’est 2 heures de cours de plus par semaine qui pourraient être
imposées aux enseignants sans la moindre contrepartie, soit plus de 10 %
d’augmentation du temps de travail pour le même salaire !
Pour ce faire, la direction s’appuie sur une circulaire de l’Académie de Lille publiée en
avril 2011 qui modifie le calcul du temps de travail des enseignants, circulaire qui
n’existe nulle part ailleurs en France. Il est inadmissible qu’il y ait deux poids et deux
mesures, un mode de calcul du temps de travail pour les enseignants dans
l’Académie de Lille et un autre pour le reste du pays.
Alors que les enquêtes du ministère de l’Education estiment déjà à plus de 40 heures
le temps de travail hebdomadaire des enseignants (cours, préparations, corrections,
réunions, etc.), nous refusons de travailler plus.
Quel salarié du public ou du privé accepterait de travailler gratuitement sans réagir ?
Nous refusons de faire les frais de la politique d’austérité du gouvernement qui
supprime des postes à tour de bras dans les services publics mais sait trouver
l’argent pour renflouer les banques ou alléger les impôts des plus riches.
Nous demandons l’abandon de cette circulaire rectorale, des moyens suffisants pour
assurer aux élèves l’intégralité des cours auxquels ils ont droits, des conditions de
travail qui permettent de remplir notre mission de service public.
Les enseignants grévistes seront dès 7h30 jeudi devant les grilles du lycée afin
d’informer parents et élèves de la situation.
Mardi 20 septembre 2011
Tract qui est distribué aux parents
Stagiaires et grève Hasard malencontreux ? Alors qu’une grève nationale et intersyndicale est annoncée depuis plusieurs mois, les stagiaires sont convoqués à une formation le mardi 27 septembre. Bizarre quand on sait qu’ils auront cette formation le mercredi le reste de l’année .... Un courrier intersyndical part mercredi 21 pour dénoncer ce qui s’apparente à une nouvelle pression (mais la "qualité" de la formation telle qu’elle nous est rapportée risque de pousser davantage de stagiaires à se mettre en grève !)
Effectifs Déclaration de la rectrice dans la presse locale : « A contrario, dans les établissements qui ne posent aucun problème, le fait qu’il y ait quelques élèves de plus par classe ne me choque pas, assume Madame le recteur. Après tout, à l’université, ils se retrouvent dans des amphis de 400 places et ça ne perturbe personne. Ne pas les amener vers des groupes de travail plus importants, c’est ne pas les aider. »
Non renouvellement de contrats pour des AED .... enceintes ? il nous est rapporté des pressions sur des AED enceintes : contrats non renouvelés ou même tentatives d’interrompre les contrats avant leur terme au mépris des droits des travailleurs, tout cela parce que le rectorat ne peut et ne veut pas remplacer les AED en congé de maternité et que les établissements ne peuvent déjà plus assurer complètement leurs missions de surveillance et d’aide au travail avec la suppression de 200 postes d’AED dont tous les assistants pédagogiques
Remplacements des stagiaires à Lille : 1 = 4 ou comment essayer de cacher la pénurie de personnels ! Des TZR et des non-titulaires ont été affectés pour alléger la charge des stagiaires et des tuteurs. Oui mais voilà, on manque de profs dans l’académie (il restait 3 remplaçants en mathématiques à la rentrée) et le bilan du dispositif mis en place l’an dernier (1 TZR pour 1 tuteur et 1 stagiaire) n’est pas bon. Le rectorat de Lille a donc décidé de placer les TZR et les contractuels sur des blocs de 4 h 30 par stagiaire ou tuteur à remplacer, les obligeant à faire de grands écarts géographiques (pour atteindre son maxima de service, nos collègues interviennent sur 4 établissements parfois distants de dizaines de kms) ou disciplinaires (sciences physiques intervenant en maths), sans aucune consigne ou directive. Résultats : des pressions, des conflits, et surtout le sentiment d’un immense gâchis dès les premiers jours de l’année scolaire !
Non respect des statuts et des décrets de 1950 dans les lycées de l’académie de Lille On ne compte plus les établissements de l’académie de Lille sans emplois du temps définitifs (ni les dépôts de préavis de grèves). C’est le cas en particulier des lycées qui peinent à faire correspondre les dotations horaires insuffisantes aux besoins.
La rectrice a donc décidé d’aider les proviseurs en publiant une circulaire en avril leur permettant d’ imposer aux enseignants une à deux de cours en plus non rémunérées ! Elle a ainsi exhumé le décret Robien sur les heures de première chaire, décret qui considérait que seules les classes à examen entraient dans le calcul MAIS abrogé en 2007 par N.Sarkozy. La rectrice assimile par ailleurs les TP, les divisions et les classes, ce qui lui permet d’appliquer la majoration de service d’une heure prévue dans les décrets de 1950 à partir du moment où un enseignant exerce plus de 8 h devant moins de 20 élèves. Tous les professeurs de sciences physiques et de SVT, de STI et ST2S, déjà sévèrement touchés par les réformes, sont ainsi concernés, mais ils ne sont pas les seuls ! On frémit à l’idée que le calcul des dotations 2012 se fonde sur cette interprétation méprisante des décrets de 1950 dans une académie qui a déjà supprimé plus de 6000 postes ces dernières années !
La résistance s’organise : échos à suivre
CIO / Service public d’Orientation les conseillers d’orientation psychologues des CIO fermés
administrativement au cours de l’été comme à Dunkerque et Saint Pol sur mer ne savent toujours pas dans quel lieu ils seront amenés à
travailler. Le nouveau cio lillois est un lieu inadapté et
manquant d’espace. Difficile de construire un programme d’activité et
des partenariats avec les établissements scolaires dans ce contexte (alors qu’il faut traiter actuellement la situation des élèves non affectés). On ne peut que regretter également la volonté d’étendre les fermetures de CIO au Pas de Calais à l’initiative de l’Education Nationale.