11 mars 2003

Le Snes-FSU dans l’Académie

Déclaration intersyndicale au CTPD du Pas de Calais du 11 mars 2003

Les organisations syndicales soussignées confirment les propos tenus dans la déclaration commune faite au C.T.P.A. du 6 janvier 2003 et dénoncent les mesures proposées au C.T.P.D. du Pas de Calais du 11 mars 2003 consistant à supprimer ou partager -en nombre croissant- des services d’enseignants sur plusieurs établissements. Ces propositions feront régresser le service public d’éducation tant pour les jeunes que pour les personnels. Elles sont la conséquence d’un budget très insuffisant.

Malgré les actions répétées des personnels, des jeunes et des parents notamment les 17 octobre, 8 décembre et 28 janvier et celles, nombreuses, des personnels de surveillance et d’éducation le gouvernement continue à ne pas faire de l’éducation une priorité nationale comme le démontrent les récentes annulations de crédits budgétaires. De plus, il multiplie les provocations en transférant unilatéralement des personnels aux collectivités territoriales qui ne le demandent pas et en évoquant, au mépris de tout dialogue, un probable allongement de la durée de la cotisation des retraites des fonctionnaires. Les annonces faites à Rouen le 28 février par le Premier Ministre et les propos tenus par M. Fillon contredisent ceux tenus à Arras le 13 janvier par le même Premier Ministre et par M. Delevoye. Par ailleurs, l’obstination, malgré l’opposition de toutes les organisations syndicales au C.S.E, à recruter à marche forcée des assistants d’éducation dès la rentrée prochaine exaspèrent les personnels et des familles. On ne saurait prétendre dans un département profondément touché par une dégradation de la situation économique, sociale et sanitaire qu’un moins grand nombre de personnels -parfois en situation précaire- dans les collèges constitue un progrès pour le service public d’éducation .

C’est pourquoi les organisations syndicales soussignées rejettent les mesures régressives envisagées à l’occasion de ce CTPD refusent de siéger en signe de première protestation et appellent les personnels et les familles à se mobiliser pour la nouvelle journée nationale d’action le mardi 18 mars 2003.