9 octobre 2009

Actualité

Bac 2009 : le rectorat engage le bras de fer -retrait sur salaire pour la journée du 3 juillet

Bac 2009 : le rectorat engage le bras de fer -retrait sur salaire pour la (…)

Le SNES vient d’envoyer le courrier suivant au rectorat :

Depuis le mois de janvier 2009, nous avons multiplié nos interventions au sujet de l’organisation du baccalauréat dans l’académie de Lille, souhaitant provoquer avec vos services et vous-même le dialogue nécessaire pour garantir la qualité de cet examen, premier grade universitaire.
Les modifications que vous avez mises en place en juin (nombre de copies, réunions d’harmonisation, cours suspendus pendant les surveillances et les épreuves, etc.) répondaient pour une bonne part à nos remarques et sont la preuve de leur bien-fondé. Néanmoins les conditions qui ont été celles du bac 2009 sont restées difficiles et expliquent les raisons pour lesquelles nos collègues ont continué à maintenir leurs revendications.
Il reste donc beaucoup à faire pour la session 2010 ; c’est le sens de notre proposition, lors de l’audience que vous avez bien voulu nous accorder le 22 septembre, de la mise en place d’un groupe de travail sur la question, assorti de l’envoi d’un courrier recensant le constat des dysfonctionnements que nous avons constatés et nos demandes d’améliorations.
Nous sommes donc désagréablement surpris d’apprendre que, quelques jours seulement après cette audience, vous avez fait le choix de la sanction en envoyant un courrier aux professeurs de philosophie leur annonçant un retrait sur salaire pour service non fait le 3 juillet, alors que ce service a été fait le jour même et que nos collègues sont toujours dans l’attente du paiement de leurs indemnités de bac.
En maintenant cette décision, nous estimons que le risque est réel de compromettre le dialogue auquel nous aspirons, et cela d’autant plus qu’une telle décision, après l’ensemble des rencontres tant avec les collègues de philosophie qu’avec le SNES, ne peut être perçu que comme une mesure de rétorsion injuste. Nous vous demandons de la rapporter.
Par ailleurs, nous pensons que si les personnels administratifs ont eu à faire face à une situation difficile, la responsabilité en incombe en priorité à l’administration qui a choisi d’imposer la reconquête du mois de juin pour des motifs qui n’étaient pas pédagogiques et a refusé de mettre en œuvre plus rapidement des mesures de bon sens, alors que des postes étaient massivement supprimés dans le même temps dans les services.