Annonce de dernière minute : La situation vient de se débloquer au lycée Berthelot de Calais ; des heures ont été attribuées et les collègues ont décidé de ne pas envoyer leur pétition au recteur.
Ci dessous la situation à la rentrée et l’action qui avait été enclenchée dès la rentrée :

Les conditions de la rentrée au lycée Sophie Berthelot de Calais rendent le travail des élèves et des professeurs difficile en raison des effectifs pléthoriques constatés dans la plupart des divisions : toutes les secondes sont à 35, une d’entre elles est même à 36 alors même que des collègues qui étaient à plein temps dans l’établissement l’an dernier se voient obligés d’assurer un complément de service dans un autre établissement ou ont vu leur poste supprimé.

Or, les effectifs ont été sous-estimés .Certes, le Rectorat a accordé quelques moyens en Juillet (BMP en allemand, quelques heures en STG et BTS)
Cependant, si nous avons obtenu le respect des textes en terminale, de nombreux groupes de langues sont pléthoriques : 34 élèves en section euro anglais avec un seul dédoublement semaine en L et un dédoublement quinzaine en S/ES, 37 élèves en anglais LV1 S/ES, 34 en LV1 anglais STG par exemple. On note que 12 heures postes ont été supprimées en anglais.
L’administration a refusé à plusieurs reprises de dédoubler ces groupes, nous opposant le manque de moyens et de créneaux horaires.

C’est pourquoi les enseignants SNES ont décidé en réunion syndicale le 8/09/2009 d’adresser un courrier-pétition au Recteur pour mettre en évidence la contradiction choquante entre la Circulaire de Rentrée et la Lettre des IPR de Langues et nos conditions de travail. Cette pétition est largement signée en salle des profs. Par ailleurs, nous avons pris rendez-vous avec le proviseur ce mardi 15/09 pour un entretien syndical.

Dès ce matin, un groupe de LV à 37 a été dédoublé. Nous attendons les suites données à la pétition par le Recteur, que nous avions déjà rencontré l’an dernier à propos de la suppression de 70 heures postes, pour décider de la suite à donner à l’action : contact avec la presse, action avec les parents…affaire à suivre donc !

Vous trouverez en PJ le double du texte de pétition.