26 novembre 2002

Le Snes-FSU dans l’Académie

Audience au Rectorat du 19 novembre 2002

Après la réunion des documentalistes à Villeneuve d’Ascq le 13 novembre , ainsi que le rassemblement à Paris, une délégation du SNES (Marie Christine BAO, Sylvie BIENAIME, Virginie CHARPENTIER, Jean-François LAROSIERE) a été reçue le mardi 19 au Rectorat de Lille. Le nouveau Recteur aillant confié le dossier à Waldi PSONKA, DRH, c’est celui-ci qui nous a reçus avec Bernard MUTELET IPR vie scolaire chargé de la documentation.

1 Le premier point de la demande d’audience portait sur la situation de la documentation dans l’Académie et sur celle des personnels en documentation.

Il a été indiqué par la délégation que le fait de porter le nombre de documentalistes à 2, dans tous les lycées et dans les collèges de plus de 600 élèves, impliquait la création de 193 postes en pour la rentrée 2002, après une création à Queneau à Villeneuve d’Ascq, pour la rentrée 2002, le chiffre est maintenant de 192. Au vu des besoins révélés par TPE, IDD, ECJS, .TPCP, une accélération du rythme est indispensable !

Il a été précisé que les documentalistes devaient être des documentalistes titulaires du CAPES et que les la politique de diminution des postes au concours menée notamment durant la période Allègre avait des conséquences incalculables dans l’académie, en particulier quant il était fait appel à des personnels sans qualification , voire en grande difficulté, pour tenir un centre et former les élèves.

M. Psonka nous a répondu qu’on ne mettait plus de personnel en difficulté en CDI, et que le Rectorat est très vigilant là dessus. il fait état d’une amélioration constante et d’une professionnalisation de la doc. Ces assertions contredites par les faits et par les propos mêmes de Monsieur Psonka indiquent une méconnaissance totale du dossier et des réalités connues des collègues.

2 Concernant les réalités de la profession la délégation a insisté sur le caractère pédagogique de la profession , mais a mis en garde contre un enseignement de la méthodologie documentaire sans liaison avec les disciplines d’enseignement. Elle a insisté sur le rôle culturel que jouent les CDI et les documentalistes. Elle a indiqué sa préférence pour l’expression enseignant – documentaliste. Elle a indiqué son intérêt pour ce que Monsieur MUTELET, IPR, vient de mettre sur le site de l’académie de Lille.

3 Concernant les stagiaires PLC2 pour ce qui est de leur nomination M. Psonka a indiqué sa volonté de ne « pas conforter l’immobilisme ». Si il y a une ouverture sur la possibilité d’affectations plus conformes à la situation des stagiaires , le problème de fond de l’utilisation des stagiaires comme moyens n’est pas réglé, de plus il n’est pas du tout certain que l’inspection pilote le nouveau dispositif d ’affectation. Le nouveau dispositif répond-il bien à des nécessités pédagogiques quant-à la formation des stagiaires ?
Il a fallu insister pour que la question de l’horaire des PLC2 soit posé au ministère ( nous ne manquerons pas de vérifier si cela est fait). Rappelons que l’horaire du stage en situation est depuis cette rentrée de 12 heures( BO 15 du 30-04-2002) alors qu’il était l’an dernier de 10 heures. Nous continuons de penser et de revendiquer 10+2. Rien ne justifie que le stage en situation soit alourdi alors que les autres éléments de la formation (sur laquelle il y a beaucoup à dire) ne sont pas allégés. Et le temps pour la réflexion ?

Bilan d’ensemble : une entrevue très décevante . Elle avait été bien préparée de notre côté , mais il n’y avait pas de volonté d’écoute chez notre interlocuteur rectoral. Nous verrons bien si il y a quelques avancées . Il n’en reste pas moins que la signature rapide de la pétition nationale et une intervention plus forte de la profession au Rectorat est indispensable . Bien entendu la participation aux actions nationales du SNES est de nature à peser.

JF LAROSIERE