Pétition à l’initiative du SNES-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré) et de l’UNEF (Union nationale des étudiants de France), à retourner au SNES (Secteur Formation des maîtres), 1, rue de Courty,75341 Paris Cedex 07.

Le gouvernement a choisi de ne plus donner la priorité à l’Education nationale dans son projet de budget 2003 :
 En annulant les 1 000 créations d’emplois nouveaux prévus dans la dernière étape de programmation des recrutements dans le second degré ;
 en supprimant 5 600 postes d’étudiant-surveillant, 20 000 contrats d’aide-éducateur pour les remplacer partiellement par des retraités et des mères de famille recrutés par les collectivités locales ;
 en projetant de diminuer les postes aux concours de recrutement dans le second degré à la session 2003, ce qui va augmenter le recours aux personnels précaires (vacataires, contractuels).

De tels choix sont dangereux pour l’avenir du système éducatif. Ils mettent en cause :
 le remplacement des 41 % d’enseignants, de CPE et de CO-Psy qui vont quitter la profession d’ici à 2010 ;
 l’encadrement des élèves et la sécurité dans les établissements ; • la possibilité pour des milliers d’étudiants de financer leurs études ;
 la perspective d’un emploi public statutaire pour ceux qui s’orientent vers l’enseignement ou l’éducation ;
 la résorption de la précarité.

L’EDUCATION DOIT REDEVENIR UNE PRIORITE NATIONALE

Pour qu’elle puisse remplir efficacement ses missions, il faut au contraire :
 augmenter les postes aux concours externes (à hauteur de 21 000 pour la session 2003) afin de couvrir les besoins prévisibles ;
 programmer les recrutements, afin de permettre aux étudiants de s’orienter en connaissance de cause ;
 développer les aides sociales, mettre en place des prérecrutements, afin d’aider les étudiants à préparer et réussir les concours ;
 maintenir la présence des étudiants-surveillants et des aides-éducateurs qui jouent un rôle irremplaçable auprès des élèves.