Compte-Rendu de l’Audience des Documentalistes du SNES au Rectorat Jeudi 16 Novembre 2006

Rappel : cette audience a été demandée par le SNES le mercredi 27 septembre 2006.

Nous avons pu exposer longuement notre point de vue, défendre nos positions. Toutefois la réponse fournie a été purement administrative, et nos interlocuteurs n’ont cessé de nous rétorquer : « C’est la décision de M. le Recteur, affirmée et réaffirmée par M. le Recteur ».
M. le Recteur semble donc n’avoir pas encore pris la mesure des enjeux d’une formation à l’information digne de ce nom, dispensée par des professionnels de l’information, dont les mesures prises dans l’Académie de Lille fragilisent un peu plus le statut. Le traitement de la situation des contractuels en documentation au chômage répond à une logique budgétaire, et les réponses apportées par nos interlocuteurs reflètent une gestion inhumaine des carrières.

Suite à cette audience, nous restons déterminés à défendre les droits des personnels contractuels, réclamant pour eux un rattachement administratif dans les établissements scolaires, une indemnisation rapide, et un plan d’aide au retour à l’emploi (comment oser se contenter de « renvoyer » les contractuels à la formation inscrite au PAF en demandant à ces personnes de faire preuve de motivation et d’investissement alors qu’ils sont dans une situation morale et financière difficile ?!).

Dans l’immédiat, nous demandons que les collègues ayant reçu une affectation et nommés contre leur gré en CDI réintègrent leur établissement pour y effectuer les remplacements conformes à leur qualification, et le réemploi des contractuels en documentation au chômage depuis cette rentrée 2006.

Nous demandons qu’une réflexion soit menée sur les capacités d’accueil en documentation dans l’Académie de sorte de résorber le déficit en certifiés en documentation.

Nous demandons une pleine reconnaissance du statut de l’enseignant documentaliste ; cela passe par un traitement égal de l’ISO, la rémunération des travaux supplémentaires en HSE et HSA au taux normal des certifiés, ET l’institutionnalisation nationale d’un curriculum en information-documentation inscrit à l’emploi du temps des élèves, et dispensé et évalué sous la responsabilité du professeur documentaliste.